Commission Nationale pour la Collecte et le Contrôle des Armes Illicites (CNCCAI) – Niger

Publié le 15 juin 2016

Créée par le décret n°94-195/PRN du 28 novembre 1994, révisé par le décret n°99/417/PCRN du 8 octobre 1999, la Commission Nationale pour la Collecte et le Contrôle des Armes Illicites (CNCCAI) est une instance gouvernementale rattachée au Cabinet du Président de la République du Niger. Elle est présidée par le Colonel à la retraite Mai-Moctar Kassouma et coordonnée par un Sécratariat Permanent. La commission est composée de 26 membres répartis à part égale entre les représentants de tous les départements ministériels ayant compétence et/ou concernés par les questions de sécurité et de développement, et les représentants de la société civile. Il existe à l’intérieur du pays des antennes régionales et sous-régionales présidées respectivement par les Gouverneurs et les Préfets.

La CNCCAI est chargée:

– d’assister le Président de la République à identifier, à concevoir et à mettre en place des stratégies de lutte contre la prolifération des armes illicites.
– d’initier et promouvoir toutes actions pédagogiques pour sensibiliser les populations sur les dangers de la prolifération et de la circulation des armes légères.
– d’assurer la mise en oeuvre de la Convention sur les Armes Classiques ainsi que celles sur les armes chimiques et biologiques.
– d’initier, en relation avec le Ministère des Affaires Étrangères, toutes actions tendant à l’adhésion et à la ratification par le Niger de tout protocole ou Convention dans le domaine de la lutte contre la prolifération des armes légères et de petits calibres
– d’assurer la mise en oeuvre sur le plan national de la Convention d’Ottawa sur l’interdiction de l’emploi, du stockage, de la production et du transfert des mines antipersonnel et sur leur destruction.
– de collecter les données statistiques sur les victimes de mines et engins non-explosés au Niger et cerner les zones à risque.
– d’informer et amener les populations à remettre volontairement les armes illicites qu’elles détiennent à travers des campagnes de sensibilisation.
– de mettre en oeuvre un programme national d’urgence de lutte anti-mines et d’assistance aux victimes.